La reconnaissance de l'ostéopathie en France...
La reconnaissance est le fait d'admettre la légitimité de quelqu'un ou de quelque chose. Dans le cadre d'une profession, elle se décline en trois grandes étapes:
1- La reconnaissance sociale,
2- La reconnaissance législative,
3- La reconnaissance technique et scientifique.
1- La reconnaissance sociale:
L'ostéopathie est apparue en France dans les années 60 et s'est démocratisée depuis les années 80. Cette évolution est essentiellement due à la reconnaissance des usagers (nos patients) et du travail de terrain des professionnels.
2- La reconnaissance législative:
L'ostéopathie a connu une réglementation définie par des dispositions législatives, réglementaires et administratives déterminant notre qualification professionnelle et nos modalités d'exercice :
- En 2002 : L’usage professionnel du titre d’ostéopathe est encadré par la Loi n° 2002-303 du 4 mars 2002. C’est un titre partagé entre les ostéopathes exerçant uniquement l’ostéopathie et les professionnels de santé.
- En 2007 : Définition des actes et des conditions d’exercice de l’ostéopathie (cf décret n° 2007-435 du 25 mars 2007 ).
- En 2014, le décret n° 2014-1505 du 12 décembre 2014 et arrêtés du 12 décembre 2014 posent enfin les bases du dispositif de formation en ostéopathie, avec la mise en place : d’un référentiel activités et compétences (annexe 1), d’un référentiel de formation (annexe 3), d’une maquette de formation (annexe 2), d’un livret de stage (annexe 4) et d’une convention de stage (annexe 5).
3- La reconnaissance technique et scientifique:
Pour que notre activité soit pleinement reconnue pour nos compétences, il nous faut avancer dans le domaine encore peu exploré de l'évaluation clinique et scientifique de notre métier.